Sauvegarde du Pays Sacradel
Jean-Louis Alibert
Jean-Louis ALIBERT est né le 30 novembre 1805 à Paulin commune de Teilhet (aujourd’hui Paulinet).
Fils de Jean ALIBERT cordonnier et agriculteur et Marguerite CHAMAYOU.
Le jeune paysan manifesta des qualités d’intelligence suffisantes pour que le curé de Paulin l’envoie poursuivre ses études à La Fage, puis à Massal.
Agé de vingt et un an, Jean-Louis ALIBERT arriva à Roquecourbe : quelques mois précepteur dans une famille du lieu.
Il ouvrit en 1827 une école supérieure où il recevait aussi bien les catholiques que les protestants.
Il occupa ses loisirs à parcourir les environs, à recueillir les vieilles histoires, à traduire en vers malicieux les "Roquecourbinades" d’Houlès de la Tour.
En 1836, il épousa une fille de Ferrières, Marguerite BIAU.
Sous la Seconde République, cet admirateur de Lamartine entra au conseil municipal. Il ne fut jamais Maire de Roquecourbe, mais siégea pendant vingt ans au conseil et pendant de nombreuses années fut conseiller d’arrondissement du Canton.
Poète bilingue, Jean-Louis ALIBERT était passionné par l’archéologie locale. En 1852 il acquit la pharmacie de Roquecourbe et y fit beaucoup plus de bonnes œuvres que des bonnes affaires.
Presque octogénaire, il voulu en 1882 réunir ses œuvres en trois volumes :
- Poésies (en français),
- Mas pouésious (en occitan),
- La Baronnie de Roquecourbe.
Il reçu la même année, la branche d’olivier d’or décernée par la société archéologique de Béziers et eu l’honneur de prendre à la Sainte-Estelle d’Albi la coupe des mains de Frédéric Mistral.
Il mourut en sa maison de Roquecourbe le 13 octobre 1887 et fut inhumé au cimetière catholique du village.
Inauguration de la plaque pour le cent cinquantième anniversaire le 27 novembre 1955
Renconcontre entre Jean-Louis Alibert et Frédéric Mistral
source revue du Tarn 1956
Palme remise par Frédéric Mistral à Béziers pour le poème
La Foun dé Siloé