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Marc-David Alba

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 ALBA LA SOURCE, ANCIEN PASTEUR DE ROQUECOURBE, AGITATEUR DE LA REVOLUTION FRANCAISE, DECHOIT UN ROI, S’ATTAQUE A DES FIGURES DEVENUES HISTORIQUES, FIXE UNE LIMITE D’AGE POUR LES MARIAGES...OU S’ARRETERA-T’IL ?

Il est né à Anglès, Hameau du Crouzet, le 22 janvier 1763. Il est le fils de César Alba et d’Esther Amalric. La famille Alba avait embrassé la religion protestante au 16e siècle ; Marc-David avait étudié la théologie au séminaire de Lausanne après des études commencées à Castres auprès du pasteur Louis Bonifas dit Laroque, et obtenu le certificat de sa consécration le 18 juin 1784. Respecté, il devient secrétaire du synode provincial du Haut-Languedoc. Il assista au Synode provincial du Haut-Languedoc, le 1er mai 1788

Il est pasteur à Lacaune de 1785 à 1787, puis Roquecourbe et Réalmont. La persécution l’obligea, comme « pasteur du désert », à se cacher sous un nom d’emprunt ; il prit celui de Lasource, surnom en usage dans sa famille depuis la fin du 17e siècle, et il n’a figuré que sous ce nom dans l’histoire parlementaire. 

1791 – Les débuts prometteurs du député à l’Assemblée Législative

ALBA LASOURCE est pasteur à Castres au moment de la Révolution.

Élu député à l'Assemblée Législative par le département du Tarn le 30 août 1791, par 149 voix sur 278, il siège plutôt à gauche. Il prend souvent la parole pour défendre la Révolution, comme quand il demande la reddition de comptes des ministres, le 3 décembre de la même année, ou lorsqu'il dénonce les émigrés le 22 novembre 1791.

 

L'Émigration désigne le départ d'environ 140 000 Français hors du territoire de leur pays, entre 1789 et 1800, en raison des troubles révolutionnaires et ceci dès le lendemain du 14 juillet 1789 et la prise de la Bastille. Ces fidèles de leur religion et de l'institution monarchique craignent pour ces dernières, et la tournure violente des évènements les fait craindre aussi pour leur propre intégrité physique. Si nombre d'entre eux sont nobles, prêtres ou religieux (44 %), il y a aussi des militaires (4 %), des bourgeois (17 %), des paysans (20 %), des ouvriers, artisans et commerçants (15 %). Certains émigrent pour combattre la Révolution de l’extérieur, d'autres pour échapper à ses violences, en particulier à la Terreur.

Veuf en 1787, après un an de mariage avec Jeanne Antoinette Catherine de Galtier de Laroque, originaire de Lacaune, il se remarie le 9 septembre 1791 avec Jeanne-Antoinette de Noir de Cambon, originaire de Roquecourbe.

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1792 – ALBA LASOURCE s’agite tous azimuts !

Le 16 janvier 1792, d'après une motion proposée par ALBA LASOURCE, le prince Louis-Stanislas (futur Louis XVIII) est déchu de son droit à la régence.

Le 16 avril, il fait un grand discours pour demander l'élection par le peuple des administrateurs des deniers publics :

« Le pouvoir exécutif a une splendeur qui enchaîne les sens par l'empire du préjugé. Le corps législatif propose, le roi consent ; il est donc évident que le pouvoir exécutif a des moyens beaucoup plus puissants pour s'agrandir au préjudice de l'autre. Voulez-vous lui laisser l'ascendant que donne la distribution des places sur ceux qui les obtiennent ? Ne savez-vous pas que c'est en donnant des places qu'on fait des esclaves, et que cette espèce de servitude est comme la peste ? »

Le 19 mai 1792, il se prononce en faveur de la mise en œuvre de plus de moyens pour protéger la France des révoltes et invasions qui la menacent, avec le recrutement de 200 000 soldats supplémentaires et la construction de deux nouvelles manufactures d'armes.

Le 6 juin, il propose la création d'un camp militaire à Paris,

le 29 juin, il demande à fixer une limite d'âge de mariage (13 ans pour les femmes, 15 pour les hommes).

Le 10 juillet, il réclame la création de bataillons de volontaires

ALBA LASOURCE S’ATTAQUE AU CELEBRE GENERAL LAFAYETTE

Le 21 juillet, ALBA LASOURCE propose le décret d'accusation contre le marquis de La Fayette, dont, pourtant il avait été un grand admirateur au temps du succès de ce dernier (participation à la Révolution de l’Amérique contre les Anglais, etc...).

Le 27 juillet, à la tribune de l'Assemblée législative pour l'accusation de La Fayette, ALBA LASOURCE déclare : « Je viens briser une idole que j'ai longtemps encensée. Je me ferais d'éternels reproches d'avoir été le partisan et l'admirateur du plus perfide des hommes, si je ne me consolais en pensant que la publicité de mon opinion expiera ma longue erreur ».

Le 19 août, il obtient gain de cause, et La Fayette est décrété en état d'arrestation.

Les accusations contre La Fayette (juillet-aout 1792)

Les jacobins lui suscitent à l'armée mille tracasseries de détail, lui refusent les renforts dont il a besoin, interceptent ou dénaturent ses dépêches, circonscrivent son commandement, et appellent Luckner, plutôt que lui, à la fête de la fédération du 14 juillet.

À Paris, ses ennemis ne sont actifs. Il s'écoule peu de jours avant qu'il ne soit dénoncé à la barre de l'assemblée comme un citoyen rebelle, comme un nouveau Cromwell, qui aspire à substituer le despotisme militaire au régime légal et à renverser la constitution. Ces dénonciations sont approuvés par les députés Vergniaud et Delaunay qui prononcent l'un et l'autre de longs discours sur les dangers de la patrie.

Ces accusations vagues se compliquent du fait d'un incident qui aurait pu devenir fatal à La Fayette. Jean-Baptiste Gobel, évêque constitutionnel de Paris, recevant Luckner à dîner chez lui, obtient à ce vieil homme en présence de six députés jacobins, l'aveu que La Fayette lui a fait proposer par Jean-Xavier Bureau de Pusy, de marcher avec leurs corps d'armée contre l'assemblée nationale.

Cette intrigue échoue à cause des dénégations écrites de Luckner, et surtout grâce à un démenti formel de Bureau de Pusy, qui s'explique à la barre de l'Assemblée avec beaucoup de précision et d'énergie. Durant la séance du 6 aoûtJean Antoine Debry, membre de la commission à laquelle a été confié l'examen de la conduite du général, conclut à sa mise en accusation ; cette proposition, soutenue par Jacques Pierre Brissot, est combattue avec force par Vienot-Vaublanc et de Quatremère de Quincy, et repoussée par 406 voix contre 224.

En sortant de la séance, les députés favorables au général sont assaillis et menacés de mort, et ne doivent leur salut qu'à la protection de la Garde nationale. Hippolyte Taine commente cet épisode en ces termes : « Quant au principal défenseur de La Fayette, M. de Vaublanc, assailli trois fois, il eut la précaution de ne pas rentrer chez lui ; mais des furieux investissent sa maison en criant que « quatre-vingt citoyens doivent périr de leur main, et lui le premier » ; douze hommes montent à son appartement, y fouillent partout, recommencent la perquisition dans les maisons voisines, et, ne pouvant l'empoigner lui-même, cherchent sa famille ; on l'avertit que s'il rentre à son domicile, il sera massacré ».

ALBA LASOURCE ne va pas s’arrêter là 

1792 : UN DEUXIEME MANDAT TROP INTENSE POUR ALBA LASOURCE PENDANT LA SECONDE REVOLUTION ET LA TERREUR ?

La première Terreur : La journée du 10 août 1792 est, après le 14 juillet 1789, l'une des journées les plus décisives de la Révolution française, au point que certains historiens la qualifient de « Seconde Révolution »5. La préparation de cette journée est organisée et menée par la Commune insurrectionnelle de Paris (La Commune de Paris (1789-1795) est le gouvernement révolutionnaire de Paris établi après la prise de la Bastille le 14 juillet 1789. Devenue insurrectionnelle à partir du 10 août 1792), la Commune défend alors les idées des sans-culottes parisiens et constitue un des organes principaux du pouvoir révolutionnaire).et par les sections parisiennes.

Après plusieurs assauts, la foule d'insurgés prend le palais des Tuileries, siège du pouvoir exécutif. C’est aussi la première fois, depuis le début de la Révolution, qu’une journée révolutionnaire est dirigée également contre l’Assemblée. Cette journée révolutionnaire consomme la chute de la monarchie constitutionnelle. Sa préparation est trop complexe pour qu’on puisse en attribuer la responsabilité à un individu ou à une faction.

La journée du 10 août 1792 marque également le début de la première Terreur, dont le point culminant sera les massacres de Septembre. Cette première période prend fin avec la réunion de la première session de la Convention nationale le 21 septembre 1792 qui abolit la monarchie et la victoire de Valmy, acquise le même jour et connue à Paris le lendemain.

Le 20 août, il obtint la mise en accusation d’un juge de paix nommé Larivière.

Il met ensuite en cause l'ancien ministre Armand de Montmorin, arrêté le 21 août :

On peut qualifier Armand de Montmorin  de « monarchiste », c'est-à-dire de contre-révolutionnaire modéré, convaincu qu'il est de la nécessité d'accepter certaines réformes pour sauver la monarchie. Pendant son ministère, il met sur pied, avec Mirabeau, le fameux « atelier de police » dont Danton est l'un des agents. Sorti du ministère le 20 novembre 1791, il forme avec MalouetMolleville et quelques autres une police secrète dénoncée par le journaliste Carra dans son journal, les Annales patriotiques et littéraires, sous le nom de comité autrichien. Après le 10 août 1792 et l'incarcération de la famille royale, il essaie de se cacher, mais est découvert et envoyé en prison7. Jugé par le tribunal le 17 août et à nouveau emprisonné, il est massacré par un groupe de révolutionnaires, le 2 septembre 1792.

« En vain, crions-nous vive la Nation, vive la Liberté, nous ne sauvons ni l'une ni l'autre. Agissons, marchons, parlons au peuple, il faut battre la générale dans l'opinion publique »

Le 28 août, il demande l'envoi de commissaires aux frontières.

Son premier mandat de député termine officiellement le 20 septembre 1792.

Il poursuit son œuvre en tant que Député à la Convention Nationale car il est réélu dès le 3 septembre député du Tarn à la Convention nationale, avec 275 voix sur 438. La Convention nationale est à la fois le régime politique français et le Parlement qui gouverne la France du 21 septembre 1792 au 26 octobre 1795 lors de la Révolution française.

Elle succède à l'Assemblée législative et fonde la Première République. Elle est élue, pour la première fois en France, au suffrage universel masculin afin de donner une nouvelle constitution à la France, rendue nécessaire par la déchéance de Louis XVI lors de la journée du 10 août 1792.

Dès sa première séance, la Convention, qui exerçait le pouvoir législatif, abolit la royauté après les interventions de Collot d'Herbois et de l'abbé Grégoire qui déclara : « Les rois sont dans l'ordre moral ce que les monstres sont dans l'ordre physique. Les cours sont l'atelier du crime, le foyer de la corruption et la tanière des tyrans. L'histoire des rois est le martyrologe des nations ».

D’abord MONTAGNARD...ALBA LASOURCE siège tout d'abord avec les Montagnards, Il devient secrétaire de ce mouvement le 21 septembre. Il intervient souvent, demandant des mesures radicales contre les émigrés et autres opposants à la Révolution.

La Montagne (ses membres étant appelés « les montagnards ») était un groupe politique de la Révolution française, à la Convention nationale, composé des révolutionnaires les plus radicaux et opposés aux girondins

Il devient membre suppléant du Comité de sûreté générale.

Le Comité de sûreté générale, de son nom complet : Comité de sûreté générale et de surveillance, est un comité d'assemblée parlementaire, créé par la Convention nationale dont il dépend. Dans un contexte de guerre civile et extérieure, il est chargé de la sûreté générale de l'État révolutionnaire, de 1792 à 1795, notamment durant la période appelée la Terreur.

Décembre 1792 – TROP DE PROCES POUR ALBA LASOURCE, DONT CELUI DE LOUIS XVI ? 

En mission à l'armée du Var, lors du procès de Louis XVI, ALBA LASOURCE ne prend pas part aux deux premiers scrutins sur la culpabilité du roi et l'appel au peuple Louis XVI.

Revenu à Paris, il vote pour la condamnation à mort, déclarant : 

« Mon opinion vous est connue. Je l'ai manifestée par écrit. Je vais la reproduire. Dans ma manière de voir, il n'y a pas de milieu ; il faut que Louis règne ou qu'il aille à l'échafaud. Mais j'ai une observation à faire. La mesure que vous prenez suppose que vous êtes à une grande hauteur. Si la Convention s'y maintient, elle écrasera les factieux et établira la liberté. Mais à tous les partis, si les haines continuent, si la Convention n'a pas le courage de les étouffer, alors on dira qu'elle n'était composée que des plus vils, des plus lâches de tous les hommes ; elle ne passera à la postérité qu'avec l'exécration universelle. Après cette réflexion, je prononce la mort. ».

Le procès de Louis XVI est la comparution de Louis XVI, ancien roi de France et de Navarre et ancien roi des Français, devant les députés de la Convention nationale, sous le nom de Louis Capet, du 10 au 26 décembre 1792.

 L'ancien monarque est déchu de tous ses titres et fonctions depuis le 21 septembre 1792, date de la proclamation de l'abolition de la royauté et de l'avènement de facto de la Première République française.

Défendu par les avocats Chrétien Guillaume de Lamoignon de MalesherbesFrançois Denis Tronchet et Raymond de Sèze, il eut à répondre aux accusations de trahison et de conspiration contre l'État, après la découverte notamment de documents compromettants dans « l'armoire de fer » le 20 novembre 1792.

Cette armoire aurait été destinée à dissimuler la correspondance de Louis XVI avec, entre autres, MirabeauMaximilien Radix de Sainte-Foix, conseiller occulte du souverain, Joseph Duruey et Jean-Louis Tourteau de Septeuil, ses banquiers, Arnaud de Laporte, intendant de la Liste civile sur laquelle des fonds étaient prélevés, François de Bonal, évêque de Clermont, etc.

C'est à la suite de cette découverte que la dépouille de Mirabeau fut retirée du Panthéon.

La plupart des pièces répertoriées sous cette appellation d'Armoire de Fer consistent en des correspondances des ministres de Louis XVI (MontmorinValdec de LessartBertrand de Mollevillele comte de NarbonneCahier de GervilleDumouriez, etc.), correspondances légitimes entre un souverain et son conseil.

D'autres lettres concernent aussi presque tous les acteurs de la Révolution, que ce soit le général Santerre ou La FayetteAntoine de Rivarol ou Talleyrand.

D'autres documents sont des rapports concernant les activités de corruption menées par les agents des ministres sous la direction de Collenot d'Angremont et Arnaud de Laporte, qui ont été exécutés dans les jours qui suivent le 10 août 1792. Ils sont les deux premiers guillotinés pour raisons politiques.

D'autres documents ont été tout bonnement récupérés ailleurs (comme les états des gardes du corps, qui avaient été publiés par l'Assemblée nationale).

Le 26 décembre, le procès prit fin sur la plaidoirie de Sèze.

Louis XVI est guillotiné le 21 janvier 1793 à 10 h 21.

Mais il ne sera malheureusement pas le dernier

1793 : DANTON, DUMOURIEZ, MARAT, LES MONARCHISTES... POUR ALBA LASOURCE, TOUT LE MONDE Y PASSE !!!

 Le 16 mars 1793, ALBA LASOURCE fit partie des vingt-cinq membres du nouveau Comité de défense générale, appelé Commission de salut public, ancêtre du Comité de salut public, instauré par le décret du 6 avril 1793, il en fait partie de janvier à avril 1793.

Le Comité de défense générale est une commission parlementaire créée en 1793 et composée de députés de la Convention nationale dont le rôle était de piloter et coordonner les activités des nombreuses sous-commissions de l'assemblée. Ce comité fut créé par la Convention lorsque les députés se rendirent compte que les multiples sous-commissions qui administraient le pays, notamment sur le plan du pouvoir exécutif, après la fin du régime monarchique présentaient des difficultés de fonctionnement dans l'expression de consensus et entraînaient des retards dans le traitement des dossiers.

Rattachement de Nice à la France

En mission à Nice, il demande le rattachement de la ville à la France, et devient l'artisan de la réunion du comté de Nice à la France.

De l’Association Bretonne aux Chouans

Il se montre sans pitié envers les prévenus de l'Association Bretonne  car il pressent ce qu’ils vont devenir dans un futur proche... des monarchistes purs et durs. Et en politique, pas d’amis qui tiennent !

L'Association bretonne ou conjuration bretonne était une organisation contre-révolutionnaire implantée en Bretagne et fondée en juin 1791 par Armand Tuffin de La Rouërie.

Le but de cette organisation était le retour des lois particulières de la Bretagne ainsi que le maintien de la monarchie. Cette association fut précurseur à la Chouannerie, d'ailleurs, plusieurs de ses adhérents comme Aimé du BoisguyVincent de Tinténiac ou Jean Chouan devinrent par la suite des officiers chouans. La Rouërie fit connaître son projet au comte d'Artois, qui l'approuva et, grâce à des armes, des canons et des uniformes fournis par les Anglais, La Rouërie comptait mettre sur pied une armée de 10 000 hommes. Mais, du fait de la défaite des Prussiens à la bataille de Valmy, il dut retarder l'insurrection.

En outre, La Rouërie avait confié ses projets à son ami, le docteur Valentin Chevetel, sans se douter que celui-ci était devenu un proche de Danton. Chevetel dénonça La Rouërie, qui, traqué, mourut en janvier 1793, son cadavre fut exhumé par Lalligand-Morillon et sa tête tranchée.

Douze autres membres de l'association furent guillotinés, dont Luc Jean Joseph Gouyon de Beauvais-Touraude et comte de Beaufort, avec le groupe de Malouins que Le Carpentier déféra au Tribunal révolutionnaire, le 20 juin 1794 (2 Messidor an II) et furent inhumés au cimetière de Picpus à Paris, où son gendre, Locquet de Granville, guillotiné un peu avant, était également inhumé. Mais de nombreux autres parvinrent à s'enfuir.

Ils deviendront les principaux chefs chouans.

Le 1er avril 1793, ALBA LASOURCE dénonce Dumouriez, et s’en prend à son complice : Danton.

Charles François du Perrier du Mouriez, dit Dumouriez  (né le 26 janvier 1739 à Cambrai, mort le 14 mars 1823 à Turville-Park, près de Londres), est un général français, vainqueur avec Kellermann de la bataille de Valmy, qui devient par la suite opposant à la Première République française et la trahit au profit de l'Autriche.

Et maintenant, ALBA LASOURCE est GIRONDIN : Finalement, il se sépare des Montagnards peu après, et se rapproche des Girondins, car il était favorable à la guerre.

Les Girondins se sont violemment affrontés aux Montagnards, incarnés par les figures de RobespierreDanton ou Marat  que ce soit au Club des jacobins dont la plupart sont membres, à l’Assemblée législative ou à la Convention. Ils se distinguent des Montagnards par leur électorat, essentiellement provincial pour les girondins tandis qu'il est parisien pour les montagnards, par leur position sur la guerre, voulue par eux pour affermir la Révolution, et par le sort à réserver au roi déchu, qu'ils souhaitent épargner.

 Toutefois à l'Assemblée législative futurs montagnards et girondins s'accordaient pour la politique coloniale : la défense réussie des droits des hommes de couleur, libres d'octobre 1791 à mars 1792 : décrets législatifs les 24 et 28 mars 1792 obtenus notamment par Brissot et Vergniaud, devenue la loi du 4 avril après que les ministres Clavière et Roland ont convaincu le roi de sanctionner les décrets.

ALBA LASOURCE dénonce aussi Jean-Paul Marat en ces termes : « Au-dessus des clameurs et des injures, au-dessus des craintes et des terreurs, je déclare qu'à mes yeux Marat est un homme très dangereux pour la liberté, un homme qui tend à détruire par le désordre et à ramener le despotisme par l'anarchie ».

Jean-Paul Marat, né le 24 mai 1743 à Boudry (Principauté de Neuchâtel) et mort assassiné dans une baignoire le 13 juillet 1793 à Paris, est un médecinphysicienjournaliste et homme politique français. Usurpateur de noblesse avant la chute du régime monarchique, il devient député montagnard à la Convention à l’époque de la Révolution. Son assassinat par Charlotte Corday permet aux hébertistes de faire de lui un martyr de la Révolution et d'installer pendant quelques mois ses restes au Panthéon.

Il s'abstient néanmoins de voter lors de la mise en accusation de Marat. Il attaque de même les interrupteurs qui peuplaient les tribunes, « Je ne m'abaisse pas plus devant une section du peuple que devant la cour d'un roi. Je ne courbe pas mon front en vil courtisan devant la faction du souverain qui m'entoure : mon souverain c'est la nation tout entière ! » et dénonce l'existence de partis tendant à la dictature.

Mais ALBA LASOURCE ne s’est pas fait que des amis...

1793 : ALBA LASOURCE : DU PLUS HAUT DE L’ETAT A L’ECHAFAUD... EN PASSANT PAR LA TERREUR - Fallait pas toucher à Robespierre !

 

ALBA LASOURCE devient président de la Convention du 18 avril au 2 mai 1793 et vote sur le rétablissement de la Commission des Douze.

La Commission extraordinaire des Douze, dite Commission des Douze, fut pendant la Révolution française une commission de la Convention nationale, instaurée par les Girondins pour tenter de contrer la contestation de plus en plus vive émanant des sections parisiennes et des Montagnards. Elle entraîna, dans les jours qui suivirent son instauration, la journée du 31 mai et l'insurrection du 2 juin 1793, qui provoquèrent la chute des Girondins et le début du gouvernement révolutionnaire.

Après l'arrestation des Girondins, il accuse Maximilien de Robespierre d'être responsable de la rédaction de la demande de proscription du 2 juin 1793 concernant vingt-deux députés girondins :  « Si l'on fait expulser aujourd'hui vingt-deux membres par une intrigue, rien n'empêchera qu'une nouvelle intrigue n'en expulse demain cent et que l'existence de la Convention ne se trouve à la merci des manœuvres des intrigants ». Étant, lui aussi, compris dans cette proscription, il est arrêté.

Maximilien de Robespierre, ou Maximilien Robespierre, est un avocat et homme politique français né le 6 mai 1758 à Arras (Artois, aujourd'hui Pas-de-Calais) et mort guillotiné le 10 thermidor an II (28 juillet 1794) à Paris, place de la Révolution (actuelle place de la Concorde). Il est l'une des principales figures de la Révolution française et demeure aussi l'un des personnages les plus controversés de cette période. Ses détracteurs (les Thermidoriens, les fondateurs de la IIIe République et les historiens de « l'école libérale » dont le chef de file fut François Furet) soulignent son rôle dans l'instauration de la Terreur et la nature autoritaire du Comité de salut public. Pour d'autres, Robespierre tenta de limiter les excès de la Terreur, et fut avant tout un défenseur de la paix, de la démocratie directe et de la justice sociale, un porte-parole des pauvres, et l'un des acteurs de la première abolition de l'esclavage en France.

LA CONSTITUTION DE L'AN I, constitution démocratique et décentralisatrice, élaborée par la Convention montagnarde qui la promulgua solennellement le 10 août 1793 après référendum, ne fut jamais appliquée en raison de l'état de guerre intérieure et extérieure.

LA TERREUR - Le 10 octobre 1793, la Convention montagnarde consacrait l'établissement d'un régime d'exception, désigné plus tard sous le nom de Terreur, déclarant : « Le gouvernement provisoire de la France sera révolutionnaire jusqu'à la paix ».

La Terreur est le terme communément employé pour désigner une période de la Révolution française entre 1793 et 1794. Elle est caractérisée par la mise en place d'un gouvernement révolutionnaire centré sur le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale

Ce gouvernement issu de la Convention nationale et la suspension temporaire de la Constitution de l'an I et donc de la légalité républicaine, se donnent pour but de faire face aux multiples troubles que connaît alors la France : révolte fédéraliste, insurrection vendéenne, guerre extérieure menée par les puissances monarchistes d'Europe. La Terreur se caractérise ainsi par un état d'exception destiné à endiguer militairement, politiquement, et économiquement la crise multiple à laquelle le pays est alors confronté.

Jugé devant le Tribunal révolutionnaire du 3 au 9 brumaire an II (24 au 31 octobre 1793) sous le prétexte d'avoir participé à « une conspiration contre l'unité et l'indivisibilité de la République, contre la liberté et la sûreté du peuple Français », ALBA LASOURCE se défend le 8 juin à la Convention : 

« Dites à ces monstres qu'ils tremblent ! Leur audace sacrilège va soulever la nature entière et appeler sur leurs têtes une vengeance aussi terrible que leurs crimes sont exécrables. Dites-leur que leur règne expire, et que bientôt il ne restera plus d'eux que leurs forfaits pour l'exécration publique, que leur supplice pour l'effroi des tyrans, que leurs noms pour l'opprobre.

Le Tribunal révolutionnaire est une juridiction criminelle d'exception établie en France sur proposition des députés Georges DantonRobert Lindet et René Levasseur, par la loi du 10 mars 1793 sous la dénomination de Tribunal criminel extraordinaire. Il a fonctionné jusqu'au 31 mai 1795.

De 1793 à 1795, le Tribunal révolutionnaire de Paris condamne à mort 2 639 personnes1. Pendant la Terreur, le Tribunal rend 4 021 jugements entre un premier jugement du 6 avril 1793 et la chute de Robespierre, le 8 thermidor an II (26 juillet 1794), dont 2 585 condamnations à mort et 1 306 acquittements. Pendant la période de la « Grande Terreur » du 14 juin au 27 juillet 1794, 1 356 à 1 515 personnes sont exécutées.

ALBA LASOURCE est condamné à mort le 30 octobre sous le prétexte d'avoir participé à « une conspiration contre l'unité et l'indivisibilité de la République, contre la liberté et la sûreté du peuple Français », en même temps que BrissotVergniaudGensonnéCarra, ...

Il est guillotiné à Paris le 10 brumaire an II (31 octobre 1793).

Sur l'échafaud, il s'écria :

 « Je meurs le jour où le peuple a perdu la raison ; vous mourrez le jour où il l'aura recouvrée ».

Quel panache !

Georges Jacques Danton, dit aussi d'Anton1, né le 26 octobre 1759 à Arcis-sur-Aube et mort guillotiné le 5 avril 1794 (16 germinal an II) à Paris, est un avocat au Conseil du Roi et un homme politique françaisministre de la Justice.

Danton est une des figures majeures de la Révolution française, comme Mirabeau, avec qui il partage un prodigieux talent oratoire et un tempérament impétueux, avide de jouissances (les ennemis de la Révolution l'appellent « le Mirabeau du ruisseau »), ou comme Robespierre, à qui tout l’oppose : le style, le tempérament et le type de talent.

Il incarne la « Patrie en danger » dans les heures tragiques de l’invasion d’août 1792, quand il s'efforce de fédérer contre l'ennemi toutes les énergies de la nation et d'user de tous les expédients : pour vaincre, dit-il, « il nous faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace, et la France est sauvée », et il n'hésite pas, par pragmatisme, à entamer des négociations secrètes avec les monarques coalisés pour négocier une paix rapide.

À l'instar de Robespierre, une légende s'est vite constituée autour de sa personne. Une polémique idéologique et politique entre historiens robespierristes et dantonistes s'est déchaînée et a culminé sous la IIIe République. Pour les premiers, Danton est un politicien sans scrupules, vénal, capable de trahir la Révolution ; pour les seconds, il est un ardent démocrate, un patriote indéfectible, un homme d’État généreux.

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